A l’occasion de la rencontre pour faire une revue et une planification du projet RELANCE qui vise comme son nom l’indique a relancer les services sociaux de base au niveau des régions cibles que sont Kolda Sédhiou et Tambacounda, l’antenne Unicef de Kolda avec son partenaire l’ARD (l’Agence Régional de Développement de Kolda )ont mis l’accent sur la forte connotation liée à l’enregistrement des enfants a l’état civil.
En matière d’enregistrement a l’état civil, le Sénégal a fait de grands pas a laissé entendre docteur Alpha Seydi Ndiaye chef de bureau intérimaire du bureau de zone Unicef de Kolda, mais à l’en croire, des problèmes persistent toujours. Depuis certaines années, l’Unicef appuie certaines interventions dans ce domaine.
Au-delà des interventions classiques, il y a ce qu’on appelle l’inter opérabilité santé-état civil qui a permis d’améliorer les couvertures d’enregistrement a l’état civil à travers le secteur de la santé, si on sait que les premiers contacts des enfants et des nouveaux nés c’est au niveau des structures sanitaires.
Ces derniers qui, par des visites prénatales et postnatales régulières sont parvenus à rehausser le taux d’accouchement assisté au niveau des postes de santé. Si on parvient à capturer toutes ces naissances et à leur doter d’état civil, le taux d’enregistrement sera revu à la hausse.
Les autres interventions c’est ce qui se fait au niveau communautaire avec l’implication des chefs de village, des imams qui peuvent profiter des occasions telles que les célébrations des baptêmes pour que ces enfants puissent être capturé et être déclarés à l’état civil. Egalement dans l’identification des enfants au niveau scolaire, l’Unicef joue un grand rôle. Quant à la gestion des questions transfrontalières ce n’est encore réglée, mais cela pourrait l’être sous peu.
Assane Coly (correspondant)
