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mercredi, mai 15, 2024
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Kolda : Trois ténors en un jour pour un scrutin ; rude bataille en direction du 24 mars

Ils étaient  trois candidats annoncés à Kolda pour la seule journée du dimanche 17 mars. Au final deux ont honoré de leur présence.il s’agit de Khalifa Sall et d’Amadou Ba, le candidat de benno bok yaakar. Quant à Bassirou Diomaye Faye, on nous signale qu’à cause de quelques échauffourées qui ont eu lieu dans la capitale du Pakao ou il est passé, il n’a pas pu rallier Kolda. Le premier à fouler le pied en terre du fouladou est Amadou Ba. Sur place une foule monstre l’attendait des heures et des heures durant. De l’entrée de l’université de Kolda jusqu’au centre-ville des militants venus de partout l’ont accueilli à bras ouverts. Dans son discours, on peut retenir deux choses : la confiance et l’union sacrée autour de l’essentiel. «   Il n’y a pas de place aux bavardages, il n y a pas de place aux injures »a dit Amadou Ba. A l’en croire, le programme qu’il s’est fixé sera respecté parce que pour lui voter Amadou Ba c’est voter la continuité du PSE. Apres son discours court et concis, la caravane du candidat de la mouvance présidentielle s’est ébranlée en direction de Sedhiou aux environs de 21heures. 

Annoncé à 19h, c’est finalement à 22h que Khalifa Sall est arrivé à Kolda. Apres avoir parcouru la région du Sénégal Oriental selon son vocable, Khalifa Ababacar Sall était l’hôte de Kolda ce dimanche 17 mars 2024. Il s’est félicité de la bonne ambiance qui a prévalu  entre caravaniers et pour lui c’est Kolda qui s’en sort victorieux. La figure que montre l’actuel fleuve Casamance est un spectacle désolant, constate-t-il avec amertume. Il compte une fois élu président de la république, développer la Casamance naturelle pare quelle est riche de par sa terre, de par son climat, de par sa population qui est du reste très pauvre. « Mon ambition » a-t-il soutenu, ce n’est pas seulement draguer le fleuve mais le réhabiliter. Pour Khalifa Ababacar Sall, ce qui est dommageable c’est que le Sénégal perde sa splendeur, son luxe dentant, et puisqu’il en est ainsi, le candidat du PS s’engage dans les cinq prochaines années une fois élu président à faire de telle sorte que la Casamance redevienne verte et toute la Casamance insiste-t-il : de la basse a la haute parce qu’elle la mérite.

Assane Coly(correspondant)

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